ANIMEN est à la fois une structure, une méthode, et une communauté en mouvement.
Une structure : l'Ecole des Intelligences Relationnelles Ecologiques et Sociales.
Une méthode : l'Entraînement aux Intelligences Relationnelles Ecologiques et Sociales.
Et un mouvement, c'est-à-dire un agir-ensemble, dans lequel tout citoyen qui ne se résigne pas à rester
spectateur de la dégradation de la nature et de la vie sauvage puisse trouver
ses propres moyens d’agir au sein d'une communauté d'intérêts pour la protection de celles-ci.
Quels que soient le temps, les compétences ou les
ressources financières dont il dispose.
Non pas sur
le mode : « je verse mon obole à une association pour me donner bonne
conscience en déléguant ma responsabilité, et ensuite advienne que pourra ».
Mais sur le mode : « par mes relations, par mes compétences, par ma participation volontaire, par mon imagination, par mon pouvoir d’achat, par ma créativité…, je participe à un processus visant à protéger la nature.
Un processus dont j’attends en retour d’être tenu(e) informé(e) des actions mises en place par mon soutien, et d’être directement associé(e) aux principaux choix les concernant ».
ANIMEN existe pour exprimer son désaccord avec une vision binaire et malsaine de la protection de la nature, culpabilisant les uns et idéalisant les autres.
Une vision opposant le prétendu gentil écolo citadin et le soi-disant crétin d’agriculteur ou de marin-pêcheur.
Ou encore d’élu local aussitôt étiqueté de corrompu.
Parce que, pour créer des emplois sur son territoire, ou y maintenir son école et son épicerie, soutient l’installation d’une zone industrielle qui va détruire des milieux naturels en place et la vie sauvage qu’ils abritent.
Une vision véhiculée par certains prêtres de l’«iécologie » ou du « développement durable » et amplifiée par les médias, qui imposent une pensée culpabilisatrice faussement argumentée.
ANIMEN existe pour inviter chacun à
ne pas succomber à des messages souvent méprisants ou infantilisants.
Comme ceux vous disant que vous devez couper l’eau du robinet quand vous vous lavez les dents pour sauver les pandas.
Ou que vous devez éteindre la lumière en sortant d’une pièce pour protéger les ours blancs.
Ou que vous êtes un(e) bon(ne) citoyen(ne) si vous triez vos déchets (au lieu simplement de refuser tout suremballage).
Des messages qui se substituent au sens de la responsabilité ou au simple bon sens.
ANIMEN existe pour partager une autre vision du monde et de la protection de la nature.
Et ce, qui ne nous soyons :
> naturaliste engagé(e) pour la protection de la nature,
> chef(fe)
d’entreprise qui participe au fonctionnement de l’économie,
> responsable politique qui veut maintenir un tissu social vivant,
> citoyen(ne)
quelconque qui n’est pas engagé(e) pour une cause particulière et fait
seulement ce qu’il (ou elle) peut pour gagner sa vie,
> ou encore paysan(ne) ou pêcheur professionnel qui exploite des ressources naturelles et contribue à nourrir l’humanité…
ANIMEN existe pour dire que nous appartenons tous à cette même humanité.
Avec les mêmes hauts et bas émotionnels.
Les mêmes pulsions parfois destructrices.
Les mêmes attitudes parfois égoïstes ou irresponsables.
Les mêmes souffrances face aux évènements imprévus.
Les mêmes rêves d’une vie meilleure sur lesquels ils viennent parfois se briser.
Les
mêmes espoirs pour que nos proches soient heureux et en sécurité.
Pour que nos enfants soient meilleurs que nous.
Qu'ils ne commettent pas les mêmes
erreurs que nous avons faites.
Ou ne causent pas les mêmes torts que
nous avons provoqués.
Car nous sommes tous humains.
Avec nos
forces et nos faiblesses.
Avec en chacun de nous une face lumineuse et
une face plus sombre.
Avec un fonctionnement psychique que globalement nous partageons tous, malgré sa complexité et sa palette infinie de nuances.
ANIMEN existe pour rappeler que nous vivons tous dans le même monde.
Où nous sommes tous interconnectés.
Ni dépendants ni indépendants les uns des autres.
Mais tous interdépendants.
Comme
nous sommes dépendants de la nature et des ressources (alimentaires,
matérielles, énergétiques, mais aussi psychiques, émotionnelles,
morales, spirituelles…) qu’elle nous apporte.
ANIMEN invite
à plus d’humilité et beaucoup moins d’arrogance sur toutes les questions
touchant à l’« écologie » et la protection de la nature.
A l’heure où certaines organisations ou certains leaders qui se réclament de ce mouvement se radicalisent.
En ouvrant la voie à un retour à une approche strictement écologique de la conservation de la nature, indifférente aux questions sociales, économiques et culturelles.
Et balayant ainsi une approche participative s’inscrivant dans une logique d’interconnexion nature – sociétés.
ANIMEN existe pour transmettre les points de vue des gens qu’on montre du doigt en en faisant des boucs émissaires faciles de la destruction de la nature et de la vie sauvage.
En mélangeant responsabilités individuelles et responsabilités collectives.
Et en attribuant des fautes collectives à des groupes humains, sur
la base du jugement d’un aspect particulier et réducteur de la réalité.
Plutôt que sur la connaissance d’une réalité toujours plus vaste et complexe.
L’objet
d’ANIMEN n’est pas pour autant de dédouaner ceux qui détruisent la nature sciemment ou en
font un trafic juteux.
Ou d’être complaisant face à l’inaction ou l’imposture
de certains de nos décideurs, ou face aux conflits d'intérêts, à la corruption et même à des comportements criminels, de plus en plus fréquents et désormais à peine cachés, qui ont gagné les plus hautes instances politiques et décisionnelles dignes de républiques bananières.
Ni de justifier les errances de notre civilisation « moderne » qui s’est déconnectée de la nature.
Et encore moins de s’accommoder du système productiviste et
consumériste que cette civilisation a engendré.
Avec toutes les dérives liées d’une part aux marchés du carbone et de la biodiversité.
Et d’autre part à la fuite en avant technologique, avec la consommation effrénée de ressources naturelles non renouvelables de plus en plus rares.
ANIMEN ne s'inscrit pas dans l’idéologie du « faire sa part » inspirée du colibri qui apporte de l’eau au goutte-à-goutte dans la forêt pour éteindre l’incendie.
Une idéologie individualiste qui culpabilise les uns en tendant à diluer les responsabilités des autres parmi celles de tout le monde, en faisant abstraction des inégalités sociales et des rapports de domination dans notre société mondialisée.
Et par conséquent à inventer des responsabilités mineures (comme trier ou pas ses déchets) qui détournent le regard des responsabilités majeures (comme inonder ou pas le marché d'emballages et de suremballages).
Ou bien à ne pas voir l'exagération de responsabilités externes (le marché, le virus, la guerre...), faite pour détourner l'attention des responsabilités internes (les politiques nationales avec la soumission à un nouvel ordre européen ou mondial, et l'abandon de toute forme de souveraineté), sous prétexte de neutralité politique qui n'est en réalité qu'une forme de soumission à cet nouvel ordre social, ou pire de complaisance à son égard.
Fussent-ils réalisés "ensemble", ce ne sont pas en effet les petits gestes du quotidien répétés à l'infini dont cette interprétation détournée d’une légende amérindienne fait l’apologie qui vont sauver la nature, ou permettre de reconquérir souveraineté alimentaire et autonomie de couverture des autres besoins fondamentaux comme expressions d'une nécessaire réponse collective.
Mais d'intervenir où et quand il faut à la mesure des moyens à déployer (d'abord et surtout le canadair avant les seaux d'eau pour éteindre l'incendie).
Car il ne s’agit pas pour chacun de faire ce qu’il peut en se dégageant finalement de toute responsabilité vis-à-vis des autres.
Parce qu'il faut non seulement que collectivement le maximum soit fait selon les moyens d’agir complémentaires de chacun, avec une hiérarchisation de l'urgence et de la portée des actions possibles ou nécessaires, mais surtout que chacun soit pleinement responsable de la façon dont il voit le monde, et soit prêt par conséquent à remettre en cause la perception de sa relation à celui-ci, en cessant de croire qu'il détient la vérité.
ANIMEN
s'appuie sur une logique où l'action collective, désormais urgente, ne saurait se limiter à la somme des actions individuelles.
Car pour être efficiente, elle doit être coordonnée, à défaut d’être concertée.
Agir seuls nous éloigne de notre potentiel d'humanité, ne pouvant nous conduire qu'à devenir les ombres de nous-mêmes ou qu'à nous épuiser.
La créativité de la société civile ne peut en effet émerger d'individus pris séparément et déphasés par rapport au collectif, ni s'épanouir sans réponses structurelles et sans déconstruire au préalable les rapports sociaux de domination d'une « élite »
sur la grande majorité des citoyens.
Car on ne transformera pas profondément et durablement les comportements destructeurs de la nature sans corriger les conditions politiques et sociales qui les provoquent. Alors que l'intelligence collective permet non seulement d'avancer ensemble mais aussi de mieux nous connaître nous-mêmes.
A l'opposé de l'idéologie néolibérale dominante qui nie le collectif en ne considèrant que l'individu pour l'isoler et le rendre impuissant, ANIMEN existe ainsi pour remettre l’humain, le bien commun, le collectif et le progrès social au cœur des préoccupations de protection de la nature et de la vie sauvage.
ANIMEN existe parce que le monde est divisé.
Mais pas entre les écolos et les non-écolos.
Pas entre ceux qui s’érigent en gardiens de la protection de la nature et ceux que ces derniers accusent de détruire.
Le monde est d’abord divisé entre ceux qui cherchent à se rapprocher de la vérité et ceux qui se contentent d’exprimer ou d’imposer une opinion jusqu’à professer des contre-vérités.
Or la vérité n’est pas l’apanage
des écolos.
De même que ces derniers ne sont pas par nature libres de toute vision partiale : il n’y a pas de mauvaises vérités non-écolos et de bonnes contre-vérités écolos.
Comme il n'existe pas de vérité absolue car les vérités changent en même temps que les connaissances évoluent.
Le monde est d'autre part divisé entre ceux qui croient en l’humanité et ceux qui voient en celle-ci une plaie à éliminer pour que la nature reprenne ses « droits ». Ou qui ne voit dans cette humanité qu'une ressource à asservir pour exploiter à leur seul profit d'autres ressources, celles de la nature justement.
Le monde est
divisé entre ceux qui fondent leur espoir sur eux-mêmes, sur leurs semblables, et sur nos enfants pour
corriger nos erreurs du passé et nos erreurs toujours actuelles, et ceux qui
considèrent que « faire un enfant tue » et font la morale aux premiers.
Et pour qui la disparition de l’humanité serait une bénédiction, l’apparition de cette dernière n’étant alors qu’un accident de parcours au sein du grand processus évolutif cosmique.
Même si en dernier ressort cette division, comme toute catégorisation, est une simplification et généralisation abusive. Car quels que soient ses comportements et ses opinions, chacun est unique et appartient à la même humanité.
Et parce que c'est en considérant chaque être humain individuellement, en faisant abstraction du groupe social auquel il appartient et dans lequel on a tendance à l'enfermer, qu'on peut entrer en connexion avec lui et faire s'ouvrir un espace de rencontre et de dialogue entre sa vision du monde et la nôtre.
ANIMEN existe pour dénoncer l’hypocrisie de nombreux discours sur l’écologie.
En oubliant que celle-ci est d’abord une science et pas une foire d’opinions ou de contre-vérités scientifiques.
Une science trop souvent instrumentalisée pour servir des idéologies et justifier des partis pris, en y prenant seulement ce que certains veulent trouver pour confirmer leurs croyances ou leurs jugements de valeur.
ANIMEN s’oppose ainsi fermement aux attitudes drapées de l’auréole de la protection de la nature qui consistent à déformer la réalité et instrumentaliser la connaissance.
En camouflant des penchants revanchards et de domination d’un groupe social particulier désigné comme responsable de tous les maux.
Et pire que tout, quand la politique politicienne s'en mêle et prend les citoyens pour des imbéciles en essayant de leur faire croire que la cause écologique est l'une de ses priorités.
ANIMEN existe pour remettre certaines pendules à l’heure, et à leur place certains « penseurs » autorisés d’une écologie punitive et autres redresseurs de torts et donneurs de leçons.
ANIMEN est à contre-courant de ces moralistes, et son éthique est d’apprendre des autres, de ceux en qui nous différons, pour rechercher des points de convergence des valeurs et non pas pour leur dicter ce qu’ils doivent faire.
ANIMEN existe pour que la défense des
valeurs humaines universelles et le soutien aux populations les plus fragiles et vulnérables soit au cœur de la protection de la nature.
ANIMEN existe pour dire que la protection de la nature est l’affaire de tous et de chacun.
Et qu’elle n’est pas réservée à une élite sachante parée de vertus virginales.
C’est un pari sur l’extraordinaire capacité d’imagination et d’adaptation de l’être humain pour trouver les réponses aux immenses défis sociaux et environnementaux de notre siècle.
ANIMEN existe pour dire que l’action collective est possible, qu’elle doit être forte, et qu’on peut l’organiser si chacun accepte de regarder l’autre avec bienveillance et respect.
Dans une vision du monde partagée, basée sur l’entraide, la
confiance et le co-engagement, à l’opposé des discours apocalyptiques et
anxiogènes.
Qui, d’un côté, amènent de la colère et conduisent à renforcer une logique sans fin de combat. Ou de l’autre poussent à l’apathie, au refuge dans l’indifférence, et à une démobilisation générale.
La finalité d'ANIMEN n'est pas de se battre.
Car il ne sert à rien de « se battre » au même niveau énergétique et vibratoire que ce qui a créé le problème.
Alors qu'il faut au contraire, comme en aïkido, arrêter de « se battre ».
Selon des principes de non-violence et de respect de l’intégrité de l’autre, en privilégiant l’objectif de « désarmement » volontaire de ce dernier.
En cherchant à être relié (aux autres, à la nature…) au lieu de conforter son petit « moi ».
Car se battre contre tous ceux que l’on accuse, à tort ou à
raison, de détruire la nature, est un combat perdu d’avance.
Comme celui du pot de terre contre le pot de fer.
Et qui produit le plus souvent, à court ou à plus long terme, l’effet exactement inverse de celui initialement recherché.
En renforçant la tension entre les protagonistes et l’opposition de celui qu’on voit comme un ennemi au lieu de le voir comme un simple adversaire, voire, comme en aïkido, comme un partenaire.
Pour ANIMEN, ne pas se battre ne signifie pas ne rien faire. Et s'il faut néanmoins «.se battre », il convient de bien choisir son «.combat » et l'attitude à adopter.
Sans confondre la réalité des problèmes écologiques, immenses, et les discours idéologiques qui les remplacent.
« Se battre » à partir d'un calme intérieur, dans une interaction
créatrice, et non à partir de la peur ou de la colère, pour ne pas
transmettre une énergie négative à celui désigné comme adversaire et éviter de s'en faire
un ennemi : OUI !
Combattre
l'humanité à partir du mental et de l'égo en niant la place de l'humain dans la nature et se battre en
conséquence dans le ressentiment, l'agression et le jugement : NON !
Pas plus que combattre une partie de cette humanité au nom d'une hiérarchie sociale séparant des « gentils » imprégnés d'une écologie souvent fantasmée et des « méchants » vus comme tels par ces derniers car ne pensant pas comme eux.
Mais « combattre » l'idéologie scientiste étroite et la vision totalisante matérialiste de ceux qui, en se réclamant de l'écologie, entraînent la protection de la nature dans la fosse du ressentiment et de l'exacerbation des conflits : OUI !
Car s'il doit y avoir un « combat », ce n'est pas celui d'une partie de l'humanité contre une autre.
Mais un « combat » sans haine de la conscience pour que chacun puisse trouver ou retrouver son sens du discernement, qu'une fuite en avant mortifère d'un conditionnement rationaliste aveugle a fait perdre à une grande partie de cette humanité.
Un « combat » intérieur à partir de notre énergie pour dissoudre les racines de la violence (même si elle n'est que verbale) et ne pas transmettre celle-ci à l'échelle collective, et pour cultiver au contraire de la bienveillance et du respect.
Ce qui ne signifie pas soumission à l'ordre établi, ni recherche d'un consensus qui est le plus souvent celui d'une pensée unique moralisatrice.
Un « combat » au contraire dans un dissensus assumé, mais dans la bienveillance, c'est-à-dire dans la volonté de comprendre et d'être attentif aux besoins de l'autre, et dans un rapport de forces respectueux obligeant chacun à se transformer pour ne garder que l'essentiel et dévoiler le bien commun.
Un « combat » qui consiste non pas à réagir dans la compulsion mais à cultiver ce calme intérieur pour répondre de manière posée et appropriée, en recherchant un alignement entre le coeur (les affects) et le mental (les pensées).
Un combat « avec » et non pas « contre » pour rendre les conflits féconds en dépassant le stade de l'opposition.
Parce que l'essentiel de notre relation au monde est une relation aux autres êtres humains, et qu'on ne changera pas le monde et notre relation à celui-ci sans apaiser cette relation à nos semblables.
Un « combat » permettant par conséquent de nous hisser au-delà du problème, et non en restant à son niveau. Car ce combat-là, qui assume les intérêts divergents, une certaine conflictualité, et certains rapports de force, n'est justement pas construit dans la violence.
Au contraire de « combats » collectifs qui, s'ils ne visent, pour renforcer l'identité, justifier l'existence, et consolider l'image de ceux qui les portent, qu'à satisfaire le besoin de l'égo d'être en conflit pour le conflit, d'avoir des ennemis, ou d'avoir raison quand les autres auraient forcément tort, sont voués à l'échec.
C'est pourtant l'écueil auquel succombent la plupart des organisations et des médias qui se réclament de la protection de la nature, ainsi que les politiques publiques dont elles n'ont même plus le nom, reconverties en « développement durable », « croissance verte » ou « transition écologique ».
Qui ne sont le plus souvent ni très « durables », ni très « vertes », ni très crédibles et efficientes sur le plan « écologique ».
Des organisations, des médias et des politiques, donc, qui au lieu de combattre l'ignorance et les esprits manichéens qui surfent sur le besoin d'identifier de faux ennemis, préfèrent souvent, pour rendre leurs messages plus audibles et impactants, déformer une réalité toujours plus complexe que les apparences.
Sans remettre en cause l'ordre social dominant et les principaux responsables de la crise écologique et sociale.
ANIMEN existe, surtout, pour donner des pistes d’actions.
Selon ces principes de respect d’autrui et de transmutation de la peur ou de la colère pour que celles-ci ne basculent pas dans l'agressivité et la violence sociales, dans lesquelles nous attire un système néolibéral fondé sur la coercition et la restriction toujours plus fortes des libertés individuelles et collectives.
De même que chacun n'a plus de temps à perdre à gaspiller son énergie à critiquer les autres ou à se laisser envahir par la fange médiatique, anxiogène et chantre de la pensée unique.
Et donc « contribuer à », beaucoup plus que «ilutter contre ».
Car si l'expérience de la protection de la nature se limite pour chacun aux seuls plans cognitif et émotionnel de la production idéologique militante, on ne pourra inverser la tendance actuelle qui a conduit à la crise écologique.
Car celle-ci n'est que la conséquence du jeu de pouvoir des égos des uns sur ceux des autres.
Se sentir concerné et savoir ce qu'il faut faire est en effet une chose.
Mais s'engager dans l'action, au lieu d'être simplement spectateur ou commentateur d'une crise loin d'être seulement écologique mais systémique, en est une autre.
C'est pourquoi le niveau de l'action est systématiquement intégré à l'approche d'ANIMEN.
En substituant à l'angoisse de l'avenir, qui tend à canaliser celui-ci vers ce que l'on craint, une aptitude au contraire à s'y ouvrir en appréhendant le monde à partir de l'action et de l'inspiration qui la stimule.
Parce que l'action constitue l'antidote contre la peur.
Car il y a de multiples façons d'agir.
ANIMEN vous aide à trouver la vôtre.
Sans nuire et sans renforcer les multiples fractures éducatives, culturelles et sociales existantes.
En commençant par se changer soi-même avant de vouloir changer le monde.
En acceptant les autres tels qu'ils sont, et sans prétendre les convertir à notre image ou point de vue ni les forcer dans le faire, c'est-à-dire selon un programme et vers une fin définis à l'avance.
Mais en les accompagnant dans un agir-ensemble, c'est-à-dire avec un cap ouvert à la créativité et des trajectoires différentes, pour le suivre à partir d'une stabilisation émotionnelle et d'une ouverture de conscience partagée, sans préjuger de l'issue finale.
Le poids d'une pensée matérialiste réduisant les êtres vivants à des objets, et l'illusion de notre séparation de la nature,
l'urgence d'ouvrir notre conscience à la réalité subtile de notre connexion à celle-ci,
et la responsabilité que nous devons prendre vis-à-vis de nos réactions et réponses aux évènements extérieurs pour recréer cette connexion :
tour d'horizon de la vision portée par ANIMEN et son Ecole des Intelligences Relationnelles, Ecologiques et Sociales.